le 12 septembre 2011
Les Archives départementales de la Haute-Loire conservent d’importants fonds de l’Abbaye de la Chaise-Dieu, tels que des manuscrits, parchemins, bulles papales et sceaux datant du XIIIè au XVIIIè siècle.
Dans le cadre d’un projet départemental de mise en valeur du patrimoine, Azentis numérise depuis le 5 septembre dernier une sélection des documents d’archives de l’Abbaye bénédictine de la Chaise-Dieu conservés aux Archives départementales de la
Haute-Loire.
L’origine de l’Abbaye de la Chaise-Dieu remonte à 1043 lorsque le Chanoine Robert de Turlande y fonde le premier monastère. Rapidement, se crée dans les villages alentours une importante congrégation d’abbayes et de prieurés. Dans le courant du XIVème siècle, Clément VI, un ancien moine de La Chaise-Dieu devenu Pape à Avignon, décide de financer la reconstruction générale de l’édifice. Le chantier commence en 1344 et les travaux sont pratiquement achevés à la mort du pape en 1352.
A la Révolution, La Chaise-Dieu est fermée sans incidents et tous les moines sont dispersés; l’église devient alors paroissiale. Un ancien moine, Dom Pierre Terrasse, organise l’inventaire et le déplacement de la bibliothèque composée de 5853 volumes à la fois à l’évêché de Saint-Four et à la municipalité de Brioude. En 1984, la Communauté Saint-Jean s’installe à La Chaise-Dieu et renoue avec la tradition monastique millénaire. Témoignages de l’histoire de l’Abbaye, les 1746 documents concernés par le projet de numérisation sont des manuscrits sur papier et parchemins couvrant une période allant du XIIIème au XVIIIème siècle. Ce sont des registres, des cahiers, des bulles papales, des plans de l’Abbaye et de lieux alentours et des feuillets simples ou doubles. Certains parchemin, présentés roulés, peuvent atteindre la taille de 11,50 m de long. Par ailleurs, les cachets de cire, les timbres secs et les sceaux en cire apposés sur certaines des pièces d’archives feront également l’objet d’une acquisition numérique.
Une fois les 10 000 images obtenues, elles seront accessibles sur le site Internet des Archives départementales de la Haute-Loire.
Ce village et son abbaye vont-ils enfin pouvoir sortir de l’ombre (en dehors du festival) ?
Merci pour ce travail de « fourmis »….. J’attends avec impatience de pouvoir compléter mes connaissances sur cette merveilleuse abbaye qui abrite tant de souvenirs de mon enfance, de mon adolescence (soixante années de villégiature casadéenne, à l’heure ou l’on parle de tant de fidélité.!!!! et de village vacances, ICI c’était le Mien).
Des rêves qui vont se prolonger grâce à votre travail.
Un grand, un très grand MERCI.