L’Auto : différents services, 1914
L’Auto : différents services, 1914

Azentis a installé un atelier de trois photographes sur le site du Centre technique de Conservation de Bussy-Saint-Georges. Depuis un an, ils numérisent, à l’aide d’un dispositif conçu spécifiquement pour le projet, les périodiques conservés à la Bibliothèque nationale de France.

————————————–

—————————————–

—————————————–

Ce marché concerne la numérisation et la conversion en mode texte de périodiques. Il a été notifié début 2016 avec l’installation d’un atelier dédié sur le site de Bussy-Saint-Georges.

Dès lors, les journaux sont déjà consultables sur Gallica. En voici une sélection :

 

Excelsior

 

EXCELSIOR
Fondé en 1910 par le patron de presse Pierre Laffitte l’Excelsior s’impose dès sa création comme une quotidien novateur, organisant le traitement de l’information autour de l’image. Si bien que sa couverture photographique du premier conflit mondial lui apporte une grande notoriété, en dépit de tirages limités. Ensuite, le journal se dote d’une équipe de photographes et publie entre 20 et 30 photographies chaque jour. Par ailleurs, le journal bénéficie aussi des plumes d’écrivains et journalistes comme Apollinaire, Philippe Soupault ou Albert Londres. A son apogée dans les années 1930, le journal disparait après 1940.

———————————————————————————————————————————–

Loeuvre

———————————————————————————————————————————–

L’ŒUVRE
Fondé en 1904 par Gustave Théry, ancien journaliste au Matin, l’Oeuvre est d’abord mensuel, avant de devenir hebdomadaire en 1910, puis quotidien de 1915 à1940. Il tire son succès initial d’un non-conformisme revendiqué, porté par des plumes comme celles d’Urbain Gohier, Séverine ou Robert de Jouvenel. Républicain radical et pacifiste durant l’entre deux guerre, il y connait son apogée, tirant entre 108 000 exemplaires en 1917, et près de 275 000 en 1939. Après la défaite de 1940, il devient un des journaux de la collaboration, sous la direction de Marcel Déat. Il disparait à la Libération en 1944.

————————————————————————————————————————————–

Lauto

———————————————————————————————————————————–

L’AUTO
L’Auto fut le principal quotidien sportif français du 16 octobre 1900 au 17 août 1944. Fondé sous le titre L’Auto-Vélo (1900-1902), par son emblématique directeur Henri Desgrange, ce titre mit notamment en place le Tour de France. Toutefois, il fut interdit de parution en 1944 car il était considéré comme ayant été favorable à l’Occupant allemand. Jusqu’à la mort d’Henri Desgrange, en 1940, il avait développé des valeurs patriotiques.

———————————————————————————————————————————————————————-

Le Journal

————————————————————————————————————————

LE JOURNAL
Le Journal était un quotidien français qui parut entre 1892 et 1944. Dans ses premières années (jusqu’en 1911), c’est un journal littéraire de tendance républicaine. C’est tout de même l’un des quatre plus grands quotidiens français d’avant-guerre, avec Le Petit Parisien, Le Matin, et Le Petit Journal. Cependant, son orientation nationaliste se renforce ensuite au fil des années, amenant à sa disparition avec la fin du régime de Vichy en 1944. De grandes signatures y ont écrits : Octave Mirbeau, Émile Zola, Alphonse Allais, Colette et le radical Clemenceau.

 

 

 

————————————–

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.