Plan cavalier de Narbonne romaine par Antoine Bousquet, antiquaire du XVIIIe siècle

Afin de conserver son fonds patrimonial, reflet de la longue et riche histoire de la ville, la Médiathèque du Grand Narbonne a confié à Azentis la numérisation de ses documents les plus précieux. Pendant un mois, nous avons installé nos ateliers de numérisation dans les locaux de la Médiathèque.

 

 

La numérisation et la mise en ligne des documents issus du fonds précieux ancien de la Médiathèque participe à la circulation des connaissances, la mise en lumière de l’histoire de Narbonne, de son patrimoine architectural et intellectuel. Des documents, déjà numérisés en interne, sont consultables sur le site NarboLibris, bibliothèque virtuelle de la Médiathèque www.narbolibris.com (286 livres, 208 cartes, 15 albums).

La société Azentis a été choisie pour son matériel adapté à la numérisation d’ouvrages nécessitant une prestation professionnelle, de part leur format, leur poids, les reliures épaisses et trop serrées, les pages incurvées et les écritures rendues peu lisibles à cause de l’humidité. En travaillant avec Azentis la Médiathèque s’est assurée des images numériques de qualité optimale et une reproduction fidèle des ouvrages d’origine. Nous avons répondu à la demande de la Médiathèque en numérisant à la fois en couleur et en niveau de gris. Certains ouvrages ont nécessité une numérisation en ouverture restreinte, technique que nous maîtrisons parfaitement dans le respect de l’intégrité de l’objet numérisé.
Les documents numérisés comprennent surtout des manuscrits. Ce sont, dans leur globalité, des exemplaires fondamentaux pour tout chercheur qui se consacre à l’histoire de Narbonne et du Languedoc.
En voici une sélection :

Inventaire général … des Biens… du chapitre de l’Eglise Saint-Just et Pasteur par Jean-Claude Ducarouge (1680)
Ce manuscrit est fondamental pour l’histoire de la région : à l’initiative des chanoines, l’auteur a recopié au XVIIe siècle les documents médiévaux originaux qui hélas ont été incendiés en 1793. Sans ce manuscrit, une partie de l’histoire du Languedoc aurait disparu à jamais. C’est pour cette raison que ce document est le plus consulté par les chercheurs, qu’ils soient du Languedoc-Roussillon ou parfois de beaucoup plus loin (Espagne, Italie, Allemagne…).

 

L’Inventaire des actes et documents de l’archevêché de Narbonne

Les originaux ont été brûlés en 1793. Cette copie réalisée par Antoine Rocque en 1639 permet de palier à cette perte qui aurait pu s’avérer désastreuse pour la connaissance historique. C’est un ouvrage très consulté, sa numérisation s’avérait indispensable.

 

 

 

 

Missel à l’usage de la confrérie de St Jacques (XIVe siècle)

Les manuscrits médiévaux doivent également faire l’objet d’une attention particulière car ils sont incontournables pour tout chercheur s’intéressant à l’histoire religieuse de Narbonne ; de plus, leur valeur iconographique est indéniable  (lettrines, enluminures, rubriques).

 

 

 

Breviarum ad usum ecclesiae Narbonensis, 1491

Seul incunable connu imprimé à Narbonne, fondamental pour connaître le rit (c’est-à-dire le déroulement des offices) de l’Eglise narbonnaise au XVe siècle.

 

 

 

Hore Beate Marie Virginis. Secudum usum ecclesie romane totaliter ad longucum multis suffragiis et orationibus

 

Livre d’heures de 1520, imprimé sur parchemin avec une couverture en parchemin.

 

 

 

 

 

Sources : Médiathèque du Grand Narbonne