Dans le cadre d’un projet de réalisation d’un portail dédié, l’Imprimerie nationale a souhaité faire numériser ses archives d’objets et d’ouvrages.
Les origines de l’activité de l’Imprimerie nationale datent de 1538, quand François Ier a attribué un privilège royal à un imprimeur. En 1640, sous Louis XIII est créée l’Imprimerie royale.
Elle est aujourd’hui l’un des opérateurs de tout premier plan de l’identité physique et digitale sécurisée. C’est elle qui fournit les passeports, cartes d’identité, permis de conduire… et bien d’autres documents d’identité et administratifs à l’Etat français mais aussi à de nombreux autres pays.
En numérisant ses archives historiques, l’Imprimerie nationale souhaite mettre en valeur son patrimoine en ligne avec des notices illustrées comportant des liens entre les objets, documents et livres d’exception.
Nous avons numérisé le fonds de Livres historiques. Ils ont été choisis en fonction de leur lien avec les objets d’imprimerie historique et l’histoire de l’entreprise.
En plus des ouvrages écrits, nous avons photographié les objets liés au travail de l’imprimerie : poinçons et matrices typographiques.
S’agissant de documents uniques et souvent classés monuments historiques, les objets tels que les boites de poinçons et les tiroirs ont été photographiés dans les réserves de l’Imprimerie nationale.
Nous avons pensé un dispositif adapté à tous les matériaux et types d’objets photographiés. Certaines pièces ont des faces réfléchissant la lumière ; dans ce cas-là, l’enjeu est de récupérer un maximum d’informations présentes sur la pièce originale. Avec un réglage adapté des éclairages et du matériel de prise de vue, on peut obtenir une reproduction très lisible et très fidèle.
Face à un autre cas de figure, nous adaptons notre dispositif photographique. Les caractères chinois en bois, par exemple, présentent une couleur monotone, exigeant une lumière rasante pour faire ressortir le relief des signes.