Pendant plusieurs semaines, Azentis a numérisé, dans ses locaux en région parisienne, les registres de rubans conservés au Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Etienne.
Principal centre créatif du ruban, Saint-Étienne abrite en son musée d’Art et d’Industrie la plus grande collection au monde de rubans, ainsi que des machines, accessoires, outillages et mobiliers représentatifs de ce savoir–faire traditionnel et de ce milieu professionnel original. L’ampleur des collections et les liens avec les milieux industriels contemporains permettent de retracer cette filiation entre les générations de rubaniers, la modernisation des structures de production et la fabrication de nouveaux textiles, ainsi que l’histoire des arts décoratifs et de la mode.
L’histoire du ruban à Saint-Etienne remonte au XVIè siècle, dans la mouvance du travail des soyeux lyonnais et l’apparition des premiers métiers à tisser la soie, à une époque où les vêtements des plus nantis se surchargent d’ornements. Ce savoir-faire va s’adapter aux mutations des techniques et modes de vie dans la seconde moitié du XXe siècle, en se tournant vers le ruban utilitaire.
Ce patrimoine industriel continue à vivre aujourd’hui dans une trentaine de petites entreprises de Saint-Etienne et de sa région.Le Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Etienne a choisi Azentis pour numériser un fonds de registres d’échantillons de rubans conservé dans le département textile.
Ce fonds dit « collection des modèles périmés des Prud’hommes » est un outil de référence de la création rubanière. De 1808 à 1980, chaque fabricant de rubans de la région stéphanoise déposait, aux Prud’hommes, les modèles de sa création présentant un “caractère de nouveauté”, au plan technique ou au plan esthétique, afin d’en assurer la protection pour un an, cinq ans, voire 10 ans.
Une fois la durée de protection passée, le Conseil envoyait les boîtes cachetées contenant les échantillons au musée pour archivage. Les conservateurs du musée confectionnaient alors des registres à couverture cartonnée protégeant des carnets de feuillets sur lesquels sont collés des échantillons textiles à l’aide de réglettes de papier portant les numéros de dépôts des articles. Les feuillets de papier sont parfois lourdement chargés. Dans ces registres, chaque échantillon porte le numéro d’ordre d’un inventaire permettant de connaître l’année, le mois du dépôt et le nom du fabricant.
Les rubans collectés dans ces registres sont en soie naturelle majoritairement jusqu’en 1920, puis mêlés d’échantillons en soie artificielle ensuite. Certains contiennent des gommes naturelles qui ont durci et sont fragiles. D’autres contiennent des perles de jais et autres pampilles délicates et parfois mobiles, en particulier pour les registres 1855-1870 et 1890-1900.
Azentis numérise page par page le contenu de 163 registres qui présentent des particularités de format et de contenus. Des échantillons de rubans de différentes couleurs, épaisseurs et structures sont collés sur chaque page. Nos photographes suivent des procédures de numérisation et de manipulation très rigoureuses. Par ailleurs, chaque échantillon de rubans est indexé. Un numéro de dépôt est apposé dans l’image, à côté de chaque échantillon, pour permettre leur identification.
Consulter ici un des registres numérisés.
L’histoire du ruban à Saint-Etienne remonte au XVIè siècle, dans la mouvance du travail des soyeux lyonnais et l’apparition des premiers métiers à tisser la soie, à une époque où les vêtements des plus nantis se surchargent d’ornements. Ce savoir-faire va s’adapter aux mutations des techniques et modes de vie dans la seconde moitié du XXe siècle, en se tournant vers le ruban utilitaire.
Ce patrimoine industriel continue à vivre aujourd’hui dans une trentaine de petites entreprises de Saint-Etienne et de sa région.Le Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Etienne a choisi Azentis pour numériser un fonds de registres d’échantillons de rubans conservé dans le département textile.
Ce fonds dit « collection des modèles périmés des Prud’hommes » est un outil de référence de la création rubanière. De 1808 à 1980, chaque fabricant de rubans de la région stéphanoise déposait, aux Prud’hommes, les modèles de sa création présentant un “caractère de nouveauté”, au plan technique ou au plan esthétique, afin d’en assurer la protection pour un an, cinq ans, voire 10 ans.
Une fois la durée de protection passée, le Conseil envoyait les boîtes cachetées contenant les échantillons au musée pour archivage. Les conservateurs du musée confectionnaient alors des registres à couverture cartonnée protégeant des carnets de feuillets sur lesquels sont collés des échantillons textiles à l’aide de réglettes de papier portant les numéros de dépôts des articles. Les feuillets de papier sont parfois lourdement chargés. Dans ces registres, chaque échantillon porte le numéro d’ordre d’un inventaire permettant de connaître l’année, le mois du dépôt et le nom du fabricant.
Les rubans collectés dans ces registres sont en soie naturelle majoritairement jusqu’en 1920, puis mêlés d’échantillons en soie artificielle ensuite. Certains contiennent des gommes naturelles qui ont durci et sont fragiles. D’autres contiennent des perles de jais et autres pampilles délicates et parfois mobiles, en particulier pour les registres 1855-1870 et 1890-1900.
Azentis numérise page par page le contenu de 163 registres qui présentent des particularités de format et de contenus. Des échantillons de rubans de différentes couleurs, épaisseurs et structures sont collés sur chaque page. Nos photographes suivent des procédures de numérisation et de manipulation très rigoureuses. Par ailleurs, chaque échantillon de rubans est indexé. Un numéro de dépôt est apposé dans l’image, à côté de chaque échantillon, pour permettre leur identification.
Consulter ici un des registres numérisés.