Herbier de Jean Jacques-Rousseau, 1762-1764, © Muséum National d’Histoire Naturelle
Herbier de Jean Jacques-Rousseau, 1762-1764, © Muséum National d’Histoire Naturelle

 

Au mois de décembre dernier, le Muséum National d’Histoire Naturelle a confié à Azentis la numérisation d’un des herbiers de sa collection.

Au total, l’herbier du Muséum National d’Histoire Naturelle contient 8 millions de spécimens. L’immense majorité (99%) de ces collections constituent la collection générale, organisée selon la classification APG. Par ailleurs, cet herbier général est complété par d’autres collections, dites historiques, dont fait partie celle de Jean-Jacques Rousseau.

Ainsi, ses herbiers historiques occupent une place à part, certains représentent  le cœur historique de la collection nationale. Rapportés des grandes expéditions, ils témoignent de l’importance des explorateurs français aux XVIIIè et XIXè siècles. Un herbier historique conserve son classement d’origine, traduisant l’état des connaissances d’une époque donnée.

©Muséum National d’Histoire Naturelle
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L’herbier de Jean-Jacques Rousseau est composé de 15 classeurs contenant des types de Guyane récoltés entre 1762 et 1764 par Jean-Baptiste Fusée Aublet, pharmacien et botaniste. C’est pourquoi son herbier contient les types de quelques unes des premières espèces de plantes de Guyane française récoltées et décrites. A partir de ses recherches, Fusée-Aublet publie Histoire des plantes de la Guiane françoise en 1775.

©Muséum National d’Histoire Naturelle
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Jean-Jacques Rousseau, passionné par la botanique, acquiert cet herbier en 1778 quelques mois avant sa mort.
Et c’est en 1953 seulement qu’il rejoint les collections du Muséum National d’Histoire Naturelle. Conservés dans leurs cartonnages d’époque, ils apportent un éclairage sur la genèse de la pensée scientifique.

Azentis a mis en place un dispositif adapté à ces documents très fragiles. Grâce à différents accessoires de prise de vue, nous avons réussi à réaliser des images numériques fidèles aux planches originales, sans les ombres qu’aurait pu créer le relief des plantes collées sur les feuilles de papier.
Ainsi, les planches de l’herbier ont été numérisées en très haute résolution, 600 dpi, pour obtenir un niveau de netteté et de qualité incomparables. En résultat, il est possible de zoomer sur les graines, voir la finesse des fibres et les moindres détails. C’est pourquoi, les images obtenues permettent une observation et une étude poussées des différents échantillons prélevés.

©Muséum National d’Histoire Naturelle
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Pour les manipulations, notre photographe suivait des règles très strictes : respect de l’ordre de prise de vue, interdiction de retourner les planches, attention lors du décontionnement et reconditionnement des documents…

 

 

 

 

Pour en savoir plus sur l’herbier de Jean-Jacques Rousseau : vidéo

 

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